![]() | ![]() | ![]() |
---|
Caye Caulker
Snorkel, Cabane, Caraïbe,
Caye Caulker: Une Île Relax
17 Juillet 2017
Après un peu moins de 2 mois de voyage, il est temps pour nous de changer d'atmosphère et de découvrir un autre pays. Histoire d'être dans l'inconnu nous décidons de partir vers un pays très peu connu tellement il est petit: le Belize.
​
Ayant une frontière terrestre avec le Mexique, nous prenons un dernier bus mexicain pour nous rendre à la frontière, un moment toujours un peu sentimental car comme on dit: "on sait ce que l'on quitte mais on ne sait pas ce qu'on retrouve". De plus un passage au frontière est toujours un peu tendu, car même si vous êtes dans les règles, les militaires, douaniers et autres personnel vous rappelle que vous êtes dans une zone un peu particulière.
​
Cependant après avoir payé la taxe de sortie du Mexique, nous traversons une sorte de no man's land d'un kilomètre sous une chaleur accablante, puis nous remplissons le papier habituel et passons sans aucun problème la frontière Bélizienn. Nous parlons même avec un douanier de ce que nous allons faire au Bélize! Une première bonne impression de ce pays.
​
N'ayant rien autours de la frontière nous faisons du stop en direction de la première grande ville. Nous trouvons assez facilement un pick-up qui nous amènera jusqu'a destination. Arrivée sur place nous en profitons pour manger et nous décidons de changer de plan et de nous rendre sur une île: Caye Caulker. Alors nous reprenons nos sacs et repartons toujours en stop. D'ailleurs cela marche très bien, les gens nous font toujours un petit signe même si ce n'est pas leur direction.
​
Pour information, le Belize est un pays à part des autre pays d'Amérique Centrale. Pour vous donner une idée il est grand comme la Normandie et il y a seulement 350 000 habitants! Puis c'est le seul pays anglophone, ce qui nous permet de nous reposer un peu de l'espagnol et de retravailler notre anglais mais c'est aussi un mélange entre les cultures Africaine, Mexicaine et surtout des Caraïbes, avec beaucoup de rasta et des gens qui parles un créole anglais (incompréhensible pour nous), ce qui donne un atmosphère détendue, amicale et très sympathique...
​
Nous arrivons donc à Belize City, point de départ vers notre îles. Nous essayons de négocier un taxi mais un peu cher pour nous, nous décidons de nous rendre à pied à l'embarcadère. Nous marchions sur le trottoir et là un homme s'arrête et nous propose de nous emmener. Nous montons heureux d'éviter les 20 minutes de marche, c'est un rasta qui nous parle de sa culture et nous propose même de la Marijuana! Après quelques minutes celui-ci veux nous faire payer la course et à un prix exorbitant! Pas si cool que ça le rasta! Après une négociations passant de 10$ américain par personne (soit 40$ Belizien) à 5$ Belizien pour 2 (2$BZ de moins qu'un taxi classique) nous partons un peu froissé de cette expérience. Nous savions que Belize city a une très mauvaise réputation à cause des crimes et de la pauvreté, alors tous les moyens sont bons pour gagner un peu d'argent.. Et oui tout ne peut pas être tout beau tout rose malheureusement et se faire arnaquer quand on est touriste c'est aussi un peu le jeu parfois!
​
Après un trajet de 45 minutes en bateau, nous arrivons sur l'île de Caye Caulker, dont la devise est "no shirt, no shoes, no problem" (pas de t-shirt, pas de chaussures, pas de problèmes) et les panneaux "go slow" (allez doucement) nous met tout de suite dans l'ambiance relaxante de l'île. C'est une petit île qui fait 600m de large pour 8km de long, il n'y a qu'un chemin principal en sable, pas de voiture, et les locaux y vivent pieds nus! Etant sur une île, les prix restes plus élevés mais nous trouvons finalement une petite cabane sur pilotis à 3 mètres de la mer pas très cher qui nous va à ravir.
Nous passons une première soirée tranquille à regarder les locaux jouer au basket pieds nues sur un terrain en béton et en savourant une quesadillas gigantesque. Le lendemain nous tentons de rejoindre l'unique plage "publique" de l'île, le seul endroit où il n'y a pas d'algues, malheureusement, nous ne sommes pas tout seul et décidons de ne pas nous attarder. Ce n'est pas une île où il y a beaucoup de plage pour le farniente, mais nous allons trouver d'autres occupations...
Le lendemain nous prenons un tour d'une journée pour aller faire du snorkelling (palme, masque et tuba). L'occasion de découvrir la deuxième plus grande barrière de corail au monde (normal après avoir vue la première en Australie!). Nous avons donc fait 5 arrêts avec beaucoup de poissons multicolores, des coraux très bien conservés (le site étant protégé depuis 25 ans), une épave de bateau et surtout une rencontre avec des raies pastenagues énormes et des requins nourrices que nous avons même pu toucher (ils sont inoffensifs rassurez vous). Nous devions aussi voir des lamantins (vache des mers) mais ceux-ci n'ont pas voulu se montrer... Mais se fût une superbe journée que l'on conseille à tous les amoureux des fonds marins!
Nous finirons notre séjour à nous détendre avant de retourner sur le continent et de continuer à découvrir la côte. Cependant, cela ne s'est pas dérouler exactement comme nous le souhaitions. Après être revenus à Belize City, nous prenons la direction du sud où nous sommes pris en stop par un Anglais vivant depuis plus de 20 ans ici. Il nous raconte quelques trucs sur le Belize puis nous dépose à quelques kilomètres de Hopkins où nous voulions passer quelques temps. En arrivant sur place nous découvrons une rue principale en terre et très peu de commerce, nous faisons le tour des hôtels et découvrons que les prix de ceux-ci sont extrêmement élevés (minimum 70€ la nuit) chose qui nous semble encore aujourd'hui incohérent, la plage n'étant pas extraordinaire et n'ayant aucun service dans le village. Nous décidons un peu déconcertés de rebrousser chemin et d'abandonner l'idée de découvrir la côte.
L'avantage de ceux pays, c'est qu'il est aussi grand que la Normandie et qu'il ne comporte que 5 routes principales, nous avons donc (avec un peu de chance) réussi à trouver un conducteur qui nous a amené à notre prochaine destination: San Ignacio, qui est situé à quelques kilomètres de la frontière avec le Guatemala et tout proche du work away (=HelpX) que nous espérons aider dans les prochains jours.
![]() | ![]() | ![]() |
---|---|---|
![]() | ![]() | ![]() |
![]() | ![]() | ![]() |
![]() | ![]() | ![]() |
![]() | ![]() | ![]() |
![]() | ![]() | ![]() |
![]() |