Ayant profité un maximum de la côte Caraïbe, nous nous dirigeons un peu plus vers les terres où il y a différents volcans au nord de la capitale. Encore une fois pour éviter de faire trop de route dans la même journée, nous ferons un arrêt à la Fortuna.

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Petite ville touristique, La Fortuna est réputée pour sa proximité avec le volcan Arenal qui pour certain et l'un des volcans les plus "parfait", avec un superbe cône! Malheureusement, à notre arrivée celui-ci est totalement caché par de épais nuages. 

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Le temps ne nous arrête pas pour profiter de la deuxième attraction de la région, les sources d'eau qui, avec l'activité du volcan, sont chauffées! Kevin ayant regardé quelques indications sur internet et ayant parlé à un couple de français, nous savons où nous diriger, vers une rivière d'eau chaude qui est réputée également pour sa gratuité! 

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Après s'être garé en face d'un établissement thermal, nous enfilons nos maillots de bain sur le bord de la route, et nous descendons un petit chemin. Nous nous retrouvons dans un tunnel en béton tagué vraiment pas accueillant mais nous y trouvons pleins de personnes, dont même des familles! Nous mettons un premier pied dans l'eau et découvrons que l'eau est belle est bien chaude, voir très chaude (entre 38° et 40°c)! Nous prendrons ensuite place dans un petit trou formé par le courant pour nous relaxer bien au chaud. Un vrai jacuzzi naturel, un vrai petit paradis ;)

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Après une nuit dans un hôtel que l'on ne recommandera pas forcément mais bon marché, nous voulions faire un arrêt au Rio Celeste pour voir son eau bleu turquoise. Nous nous renseignons avant mais, avec les pluies qui sévissent, la personne de l'hôtel nous confirmera que le bleu est actuellement plutôt marron, tant pis nous n'irons pas!

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Nous reprenons donc la route en espérant pouvoir apercevoir ce fameux volcan sur le chemin vallonné mais celui-ci restera caché derrière les nuages. Nous profiterons tout de même de quelques belles vues sur le plus grand lac du Costa Rica. L'avantage c'est que en voiture nous voyageons, passant des paysages de jungle, de volcan, de plaine ... On est dépaysés!

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Nous nous dirigeons pour la suite vers le Santa Maria Lodge situé entre le parc national du volcan Rincon de la Vieja et le volcan Miravalles mais au vu de la description sur "booking.com" il semble surtout au milieu de nul part! Nous commençons à avoir l'habitude de rouler sur les pistes (nos hôtels sont souvent un peu perdus) mais là c'est bien 7 kilomètres avant d'arriver que nous commençons à emprunter une "route sans revêtement" comme dirait le GPS! Une route donc en terre avec beaucoup de trou mais tout à fait franchissable par notre superbe 4x4 Terios (ce qui ne serra pas toujours le cas...). 

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A l'arrivée, la réceptionniste nous dit qu'elle va venir avec nous pour nous montrer le chemin de notre petit cabane et enfile des bottes... En effet, nous remontons dans la voiture et afin d'accéder à notre jolie petit cabane, nous emprunterons un petit chemin en pente et surtout boueux à travers les champs. Un mission accessible pour notre 4x4 même si nous ne faisions pas les malins pour remonter la pente bien grasse! On a senti que le 4x4 glissait un peu mais on a réussi! 

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Afin de ne pas perdre le rythme d'une baignade minimum par jour, nous nous renseignons pour aller encore une fois dans des sources d'eau chaude. Cette fois-ci nous irons dans une sorte de piscine avec plusieurs bassins d'eau chaude (voir trop chaud parfois) uniquement avec l'activité du volcan Miravalles.  C'est assez étonnant de se retrouver à se baigner dans des eaux chauffées naturellement, et bien sûr cerise sur le gâteau nous sommes seuls ... Puis nous retournerons à l'hôtel pour manger au seul restaurant du coin.

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Après une nuit bien pluvieuse, nous demandons l'avis de la responsable de notre "hôtel" pour aller visiter le parc. Celle-ci ne sait pas s'il va continuer à pleuvoir (la météo étant un mystère même pour les Costa-Ricains) et si l'accès par la petite route sans revêtement est possible. Nous décidons de changer nos plans et de nous rendre vers une cascade qui à première vue vaut le détour. 

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Sur place, le temps étant gris voir pluvieux, nous décidons de laisser nos maillot de bain, et de nous rendre à la cascade. Une erreur car arrivés sur place, nous trouverons la cascade si majestueuse (elle fait 12m de haut pour 15m de large ou l'inverse je ne sais plus...) que nous nous mettrons en sous vêtement pour nous baigner et nous rendre derrière celle-ci, un joli spectacle naturel pour commencer la journée.

 

Après manger, nous irons à las Hornillas, l'un des cratère du volcan Miravalles qui est aménagé en petit parc afin de pouvoir voir l'activité volcanique. Après une balade au milieu des fumerolles, de l'eau bouillante et des fumées puantes le souffre (autrement dit l'oeuf pourris), nous enfilons nos maillots de bain pour dans un premier temps se faire un petit sauna avec les vapeurs du volcan. Une fois réchauffés nous allons nous enduire de boues chauffées par le volcan mais surtout avec une odeur de souffre peu agréable ... On espère au moins que c'est bon pour la peau! Après une douche pour se nettoyer, nous profitons encore des bains chauds pour se relaxer et prendre soin de notre peau! On va revenir rajeunit avec tout ça! Bref encore un vrai plaisir, toujours au milieu d'une nature luxuriante et surtout toujours tout seul ...

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Sur le chemin du retour, nous profiterons d'un magnifique couché de soleil avec une superbe vu sur les volcans et la vallée mais surtout en compagnie de jolie vache (on a reconnu des prim'holstein)!   

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Le lendemain le beau temp étant avec nous, nous décidons de nous rendre au parc national avant de nous rendre sur la côte pacifique. Nous commençons donc le chemin sans revêtement de 14 kilomètres pour nous y rendre. Après une première petite rivière passée facilement par Terios notre 4x4, nous passerons ensuite juste à coté d'un arbre tombé au milieu de la route puis arriverons à un obstacle malheureusement trop fort pour notre petit 4x4. Une plus grosse rivière! 

 

Après avoir jaugé la profondeur (= dessous de genou de Sabrina), nous n'oserons pas nous aventurer plus loin de peur de noyer le moteur de Terios et de rester bloqué au milieu de nul part. Nous rebrousserons chemin en étant un peu déçus de notre hôte qui se demandait la veille si le chemin était praticable alors qu'il n'arrêtait pas de pleuvoir... Mais au moins on aura rigolé!

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Malgré cela, nous gardons le moral, heureux de ce petit séjour au vert et faisons les désormais 15 km de pistes pour retrouver du goudron et nous rendre vers l'océan Pacifique.