Antigua : La Puissance De La Nature 

11 Août 2017

Après nos quelques jours de détente au bord du lac, il est temps pour nous d’aller découvrir la charmante ville coloniale d’Antigua.

Notre trajet Atitlan-Antigua ne fut pas l’un des plus simple ! Après un retour en bateau et un auto-stop pour sortir de la vallée, nous arrivons à un croisement avec une route rapide, commençant à s’habituer à ce genre d’épreuve, nous nous plaçons 100 mètres après le carrefour à la vue de tous les conducteurs.

C’est alors qu’un homme vient nous parler, il semble étonné que l’on ne prenne pas le bus et nous conseille de ne pas faire d’auto-stop. Ce n’est pas le premier à nous dire cela mais lui est un peu trop insistant à notre goût ! En plus de cela nous ne comprenons pas tout ce qu’il dit et malgré le fait que l’on précise que nous ne comprenons pas bien l’espagnol il continue à nous parler… nous lui faisons comprendre que nous désirons faire le trajet  en stop et décidons d’aller quelques mètres plus loin pour se débarrasser de lui.

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Nous trouvons une petite échoppe vide à l’abri de la pluie où nous patientons en levant le pouce. Après environ 40 minutes, nous revoyons l’homme « boulet » arriver. Son accent est fort, il sent un peu l’alcool et recommence son speech pour ne pas que l’on fasse de stop. On comprend qu’il veut nous emmener car il nous parle d’argent mais cela ne nous intéresse pas. Nous commençons sérieusement à perdre patiente mais même s’il n’a pas l’air méchant il tient tout de même sa machette autour de sa taille, alors nous gardons notre calme. Celui-ci est insistant et son discours n’a aucun sens. Après 15 minutes à essayer de s’en dépatouiller, nous décidons de prendre nos sacs et de marcher en espérant que celui-ci ne nous suive pas.  Nous avons bien fait il a finit par nous lâcher ! Une expérience pas forcément plaisante et qui nous oblige à parcourir 10 minutes à pieds avec les sacs… rien de bien dangereux mais il nous a bien fait perdre notre temps pour rien celui-là !

Comme d’habitude, nous arrivons à trouver deux chauffeurs charitables et arrivons à bon port sans soucis. Nous découvrons donc Antigua, ville coloniale avec beaucoup de charme. Au programme des prochains jours, visite de la ville et un tour pour gravir l’Acatenango, l’un des volcans de la région que plusieurs personnes nous conseillent depuis quelques temps.

Après s’être renseignés sur les prix, qui varient du simple au double, nous rentrons à notre hôtel pour demander l’avis au sympathique propriétaire. Après chose faite, Hugo (le proprio) propose à Kevin de venir à 17h pour aller jouer au foot. Proposition que Kevin accepte avec plaisir.

C’est donc armé de son short de pyjama, des crampons prêtés par Hugo et de son plus grand sourire que Kevin rentre dans l’arène. Heureusement pour lui, l’ambiance est plus à la rigolade et les équipes ne possèdent pas Neymar ! Les Guatémaltèques sont très sympas et le rythme est parfait pour refaire un peu de sport surtout qu’ils jouent sur terrain entier !

Après une bonne douche, nous ressortons manger et réserver notre expédition. Les agences étant fermées, cela repousse d’un jour notre expédition, un mal pour un bien, étant donné que nous avons quelques emplettes à faire et que Kevin s’est fait mal à la cheville au foot (rien de grave mais une journée de repos n’est pas de refus).

C’est donc le surlendemain que nous partons vers l’ascension de l’Acatenango. Nous sommes un groupe de 25 personnes avec 3 charmants guides. L’ascension est assez difficile, surtout que nous allons passer la nuit en haut alors il faut porter le matériel de camping. Inutile de préciser que c’est Kévin qui porte le sac le plus lourd… nous nous aidons de nos bâtons loués en bas mais l’ascension nous chauffe les mollets ! Cela durera tout de même 5 heures avec 80% de montée… Une épreuve physique mais qui nous fait arriver à un campement situé juste en face de la réelle attraction du tour : « Le Fuego », un volcan en activité qui a des éruptions toutes les 20 minutes environ.

Une fois la tente montée, nous nous installons en face pour admirer la nature agir. Les éruptions font un bruit incroyable, et le volcan rejette d’énormes nuages de fumée noire. Nous sommes déjà sous le charme. Mais après 2h d'admiration, d’épais nuages nous coupent la vue ! En attendant que ceux-ci partent nous nous réchauffons autour du feu avec pour repas des noodles... à la fin du repas la pluie s’invite alors nous nous réfugions sous la tente et passons notre temps à jouer aux dés ! Quand la pluie cesse c’est le brouillard qui s’invite et limite la vision à 2 mètres nous amenant à nous coucher… Faisant bien froid malgré toutes nos couches et notre duvet, la nuit est compliquée, surtout qu’un orage semble éclater à quelques mètres du campement. Autant dire que nous n’avons pas fermé l’œil !

A 1h (du matin) lorsque la pluie et l’orage cessent, c’est le cri d’une française sortie de sa tente qui nous fait sortir : « sort, sort c’est magnifique ! ». Nous comprenons tout de suite que la vue s’est dégagée et que le volcan offre son meilleur spectacle, nous nous empressons d’ouvrir notre tente, et là nous restons ébahit devant ce volcan qui expulse de la lave. Nous restons 2h, la tente grande ouverte, emmitouflés dans nos duvets à regarder le volcan cracher du feu. Une fois n’est pas coutume nous restons bouches bées devant ce spectacle que nous offre la nature, nous faisant oublier la dureté de l’ascension.

Après s’être recouchés 20 minutes, nous partons pour monter au sommet et voir le soleil se lever. Mais encore une fois le brouillard et le vent nous gâchent la vue et nous obligent à redescendre. En redescendant nous pouvons tout de même apercevoir le soleil percer …

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Après avoir remballé le camp, nous entamons la descente finale. Heureusement celle-ci est plus courte et nous sommes heureux et fières de nous d’avoir fait tout cela! Il est maintenant tant de rentrer pour pouvoir faire une bonne sieste et, prendre une bonne douche chaude bien méritée.

Ayant retiré trop d’argent, nous sommes contraint pour notre dernière soirée au Guatemala de nous offrir un bon repas dans un bon petit restaurant ! Vous voyez comment on a la vie difficile !  Au menu ce sera pavé de saumon pour Héléna et viande rouge pour Kévin accompagnés d’un bon verre de vin rouge, quand il faut se sacrifier on est toujours partant ! De quoi finir en beauté notre séjour ici.

Nous avons passé 3 magnifiques semaines au Guatemala, c’est un pays que nous avons beaucoup aimé, avec des paysages assez variés, des gens d’une gentillesse incroyable, des bons petits plats et une température parfaite, bref un super pays ! Nous le quittons avec un peu de nostalgie mais heureux de découvrir encore autre chose.

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Nous partons dès le lendemain pour rejoindre notre quatrième pays : le El Salvador, où nous rejoindrons Marjorie et Etienne avec qui nous avons gravis le Tajumulco il y a quelques jours.

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