Ayant visité la plus grande ville de Colombie, il est temps pour nous de changer radicalement de décor et de nous rendre plus au sud, dans le désert de Tatacoa! 

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Sortir d'une grande ville n'étant jamais très simple, nous remettons à plus tard notre première expérience d'auto-stop en Colombie. Nous prenons donc un premier bus de ville pour le terminal d'autobus mais les bus de Bogota sont tous simplement incompréhensibles! Heureusement un homme sympathique nous a bien expliqué le trajet, mais on peut dire qu'on en a pris des bus dans les villes et bien c'est sans hésiter que Bogota à la palme de la ville la plus compliqué pour se déplacer en bus! A notre arrivée au terminal nous prenons un minibus direction la Neiva. 

 

Nous mettons 2h pour sortir de cette énorme ville de Bogota, puis le trajet fut très sportif. La route étant vallonnée et le chauffeur n'étant pas des plus attentionné, nous avons, à plusieurs reprises, serrés les fesses ... mais nous arrivons saints et saufs pour prendre un second minibus avec une conduite un peu plus agréable. Nous arrivons de nuit dans un petit hôtel au milieu du désert. Pendant le repas nous prenons rendez-vous pour le lendemain matin pour visiter le désert assez tôt pour éviter la chaleur!

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N'ayant pas d'électricité, nous nous couchons tôt pour être en forme le lendemain matin. Afin de ne pas faire dans la norme, c'est vers 23h que la pluie commença à tomber, une pluie qui ne s'arrêtera que le lendemain matin à 9h! Du coup nous ferons la visite du désert sous la pluie et surtout avec beaucoup de boue! Et oui pas de désert sec ni de grosse chaleur épouvantable.

 

Nous aurons la possibilité de voir 2 types de désert, un premier à quelques mètres de notre hôtel qui est le plus impressionnant grâce à sa couleur rouge vif! Notre chauffeur de tuk-tuk nous expliquera rapidement quelques petites choses et nous prendrons la route, ou plutôt le chemin boueux (nous nous enliserons plusieurs fois), pour voir un second type de désert.

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Ici la terre n'est plus rouge mais grise, en revanche celui-ci est beaucoup plus vaste. Nous suivrons notre "plus ou moins" guide sur les crêtes des canyons formés par l'eau et le vent. Puis nous rebrousserons chemin voyant notre guide manquer de tomber et pas très inquiet de la dangerosité de l'activité. Ce fut une balade sympathique et nous rentrons nous poser à l'hôtel et surtout gouter la spécialité du coin, la chèvre! Cela n'a pas était un coup de coeur pour nous, la cuisinière n'étant pas non plus un cordon bleu nous avouons ne pas avoir pris beaucoup de plaisir mais bon il fallait bien s'essayer à la spécialité locale! 

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La terre étant tellement humide le matin, nous décidons d'attendre que l'après-midi se passe pour retourner dans le désert rouge le soir avant le coucher du soleil. Une très bonne idée car en seulement quelques heures, la terre a déjà séchée et donne plus une impressions de désert avec se sol craquelé et les cactus comme seul végétation. Un vrai décor de film!

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Nous nous baladerons seuls au milieu des cactus avec seulement les chèvres guettés par les vautours qui nous entourent, pendant que le soleil disparaît petit à petit dans les canyons ... jusqu'à nous pousser vers la sortie, car même si celui-ci n'est pas très grand et avec quelques indications nous ne souhaitons pas nous perdre dans ce labyrinthe de mini canyon aussi beau qu'il soit.

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En plus d'être au calme, l'autre avantage d'être dans un désert c'est qu'il n'y a pratiquement aucune lumière artificielle, c'est pour cela qu'à était installé un observatoire où nous irons passé quelques temps pour en apprendre plus sur les constellations et planètes grâce surtout à un gentil monsieur et son laser surpuissant.  

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Après ces deux petits jours dépaysants et reposant nous prenons la direction de San Agustin (le point le plus au sud que nous ferons) pour aller à la découverte de vestiges de l'époque précolombienne. 

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